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The PASS - TIME

Writers Realism posted on Jan 14, 2012
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Description


The air was dry, very dry, so glossy, it reminded me of a razor blade on sensitive skin. My father knew to be as sharp as the north wind, to stop all access of tenderness to the poor mother ... always listen to the holy man. Yes she venerated as a saint, while holed up machismo and sadism in him, ready to pounce on some prey of the family ... family that I hate you! After you have long loved, believed in the illusion that the simulated condition, when there was only desert feelings for the boys ... the oldest one that told me more than I desired, the the unexpected ... The war and its privations did not explain everything. In this family, and out in winter, everything was calculated to help tripping or at best to hide under a layer of concern, as a thin film of ice on a pond, the trap sooner or later you end up rolling, degrade you. The harsh words, hurtful, like branches falling under the force of the blizzard, would not let us a respite, not a smaller brand of compassion for life that we are forced to suffer ... care is most essential also assumed. Sometimes beatings, abuse and insults replaced. Family parties aborted at the last moment to note that the father was inadequate, gifts postpone, within the constraints of work to do to the school at night. Family celebrations, I did that for other known, births, christenings, meetings with friends, love, marriage, and finally the perpetual cycle of life! But now, we trust young adults ... especially his father and his mother. It was not the Thenardier family, far from it, we lacked nothing, except of affection, love and parties! Then one day you grow up, we start the war ... and it all comes full of hope again disappointed. While there, we say that there will be joys in life that we will ... we will take revenge! The years passed, friends, like the stars come and go. Then one day someone smiles at us really. We met the great love ... we snuggled into his arms. I assure you, those days we are happy and we are trying to dump torrents of tenderness as selected for his beloved, always full-time team member. Yes it's a family celebration that this couple who love each other ... One more time and just the child, dreamed of a cherub, easy-going, full of smiles, that grows between us and makes us appreciate the joys of family . What a perpetual holiday! The couple eats its way along this road sometimes snow, sometimes full of ruts, but we fight for that child to grow up without being too tainted. My mother, poor woman dying in the provinces, many years ... I backed up. Twenty years later, the death of my father was announced by a notary public 180 days after his death. It was a great celebration for both of us ... the devil's teeth crunched in the dark. Our children loved it, we did not really grow up. Alas, she married a strange being, we do not understand and that spoils the wedding feast of our only child. Time passes ... one, then another daughter born, the other family is built away from us ... we remember our childhood to both, without a lot of parties ... we seem to be sad, yet united.

Comments (22)


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claude19

2:52PM | Sat, 14 January 2012

Le PASSE - TEMPS L’air était sec, très sec, tellement glacé, qu’il me faisait penser à une lame de rasoir sur une peau sensible. Mon père savait être coupant comme ce vent du nord, pour interrompre tout accès de tendresse…pauvre maman à l’écoute toujours de son saint homme. Oui elle le vénérait comme un saint, alors que machisme et sadisme se terraient en lui, prêts à bondir sur quelque proie de la famille…famille que je vous hais ! Après vous avoir longtemps aimés, ayant cru au mirage de l’affection simulée, alors qu’il n’y avait que désert de sentiments envers les deux garçons…l’aîné que l’on me disait plus désiré que moi-même, l’inattendu… La guerre et ses privations n’expliquaient pas tout. Dans cette famille, comme dehors en plein hiver, tout était calculé pour aider à trébucher ou au mieux pour cacher sous une couche de sollicitude, mince comme une pellicule de glace sur un étang, le piège qui, tôt ou tard finirait par vous laminer, vous avilir. Les paroles dures, blessantes, comme des branches tombant sous la force du blizzard, ne nous laissaient pas un instant de répit, pas une plus petite marque de compassion pour la vie que l’on nous obligeait à subir…les soins les plus essentiels étant assumés par ailleurs. Parfois même les coups, les sévices remplaçaient les insultes. Les fêtes de famille avortées au dernier moment pour une note que le père trouvait insuffisante, les cadeaux repoussés à plus tard, compte tenu des contraintes du travail à faire pour le lycée le soir. Les fêtes de famille, je ne les ai connues que pour les autres, naissances, baptêmes, rencontres entre amis, amours, mariages, enfin le cycle perpétuel de la vie ! Mais voilà, jeune on fait confiance aux adultes…surtout en son père et en sa mère. Ce n’était pas la famille Thénardier, loin s’en faut, nous ne manquions de rien, sauf d’affection, de tendresse et de fêtes ! Puis un jour on grandit, on part à la guerre…et on en revient plein d’espoirs à nouveau déçus. Alors là, on se dit que l’on aura des joies dans la vie que l’on se fera…que l’on se vengera ! Les années passent, les copains, tels des étoiles, vont et viennent. Un jour enfin quelqu’un nous sourit vraiment. On a rencontré le grand amour…on se blottit dans ses bras. Je vous assure, ces jours là on est heureux et l’on tente de déverser les torrents de tendresses tant retenus, pour sa bien aimée, toujours équipière à plein temps. Oui c’est une fête de famille que ce couple qui s’aime…Encore un temps et vient l’enfant, un chérubin rêvé, facile à vivre, plein de sourires, qui grandit entre nous et nous fait apprécier les joies de la famille. Quelle fête perpétuelle ! Le couple se fraie son chemin sur cette route parfois enneigée, d’autres fois pleine d’ornières, mais on lutte pour que l’enfant grandisse sans être trop éclaboussé. Ma mère, pauvre femme agonisera en province, de longues années…je l’ai soutenue au maximum. Vingt ans plus tard, le décès de mon père me fut annoncé par un notaire 180 jours après sa mort. Ce fut une belle fête pour nous deux…les dents du diable crissaient dans la pénombre. Notre enfant adorée, nous ne l’avons vraiment pas vue grandir. Hélas, elle se marie avec un être bizarre, que nous ne comprenons pas et qui gâche la fête du mariage de notre unique enfant. Le temps passe…une, puis une autre petite fille naissent, l’autre famille se construit loin de nous…on se rappelle notre enfance à tous les deux, sans beaucoup de fêtes…nous semblons être tristes, mais néanmoins unis.

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mgtcs

3:49PM | Sat, 14 January 2012

Wow! Such a poignant feeling that describes an all too common aspect of life, one that we seem condemned to experience, but, at the same time, it is not as inescapable as we might think. I wish I knew enough French to fully appreciate the original text.

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Jean_C

3:53PM | Sat, 14 January 2012

Texte bien émouvant, Claude, j'espère qu'il n'est pas trop autobiographique. Les déceptions de l'existence, nous en rencontrons tous plus ou moins, plus ou moins intenses; là où on croyait voir un chemin au soleil, il ne reste quelquefois qu'un sentier défoncé. C'est la vie, on dit! Le texte est par ailleurs très bien écrit, captivant!

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carlx

4:17PM | Sat, 14 January 2012

Great words and thoughts!!!

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adrie

4:40PM | Sat, 14 January 2012

Beautiful writen words and thoughts my dear friend.

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Leije

4:53PM | Sat, 14 January 2012

Comme on dit, on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis...mais encore faut-il arriver à s'en faire et parfois le poids qu'on traîne derrière nous ne facilite pas les choses.... L'essentiel est d'avoir trouvé l'amour ! Ton texte est très émouvant, Claude, et très bien écrit.

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nitegrafix

5:37PM | Sat, 14 January 2012

Great words! The effort is well appreciated. ,_, [¬.¬] /)) -"--"-

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Naneth36

5:43PM | Sat, 14 January 2012

D'où l'importance de savourer chaque seconde de paix et de bonheur, grands et petits, que la vie semble nous accorder avec tant de parcimonie parfois et de le faire sans attendre que ces moments privilégiés passent. Mais, ça, ce n'est pas le genre de choses qu'on enseigne à l'école...

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flavia49

6:13PM | Sat, 14 January 2012

wonderful writing!!

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sandra46

6:15PM | Sat, 14 January 2012

TERRIFIC WRITING CLAUDE! BRAVO

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drifterlee

6:41PM | Sat, 14 January 2012

Excellent story Claude!

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legolie

7:23PM | Sat, 14 January 2012

C'est une histoire bien triste et émouvante, très touchante et vraiment bien écrite... que dire si ce n'est que la vie a ses rares moments de joie et ses nombreux moments de peine, nous devons faire avec et garder le sourire, se rappeler que ce qui nous a et nous fait toujours souffrir est aussi ce qui nous a construit et fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui ... C'est la première fois que je lis un texte ici, évidemment la langue me permet de mieux appréhender le texte et de lire plus facilement, merci de partager avec nous cette histoire et tes sentiments ...

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three_grrr

8:57PM | Sat, 14 January 2012

this is a time when I wish I had an understanding of French .. that I could read and write it. I and despite whatever is lost in translation .. I feel what it is you are saying. Even in translation it goes straight to the heart, it is so very poignant, so very bittersweet. I wonder if it is a generational thing .. I think we come more or less from that same generation, your beautiful soul touching story resonates with me. This is life .. the good and the bad .. the regrets and the sorrows mixed well with joys and happiness, and love that makes the sorrows more bearable. You must write more .. you have a talent for this as well art as well.

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Richardphotos

9:26PM | Sat, 14 January 2012

very creative writing and meaningful subject

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PHELINAS

12:11AM | Sun, 15 January 2012

Une vie d'homme... qui détruit ou vous construit .L'on ne cicatrise jamais totalement et les multiples plaies de l'existence restent toujours vives quelque part ,près de l'âme pour certains ou de la conscience pour les autres.Le bonheur n'existe pas .Seuls les instants volés soulagent tels un répit accordé à la condition humaine . Petites pauses de douceur .Baume anesthésiant de l'amour qui soulage sans guérir ,sourire tendre de quelques victoires remportées sur soi-même sont nos seules tendresses de la vie. Vivre ,vivre malgré tout ,vivre à tout prix sans vivre à n'importe quel prix .Défier le temps qui passe en le regardant droit dans les yeux tout en sachant qu'il vaincra !Entre le ciron et Dieu quelqu'un existe qui s'appelle un homme qui n' a pour seul soutien (j'allais écrire " arme") sa révolte contre sa condition humaine . Salut mon frère! Ma solitude salue ta solitude!

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odile

2:25AM | Sun, 15 January 2012

C'est vraiment un très beau texte,Claude. Émouvant par ce qu'il narre et par la simplicité de ses mots. Les plaies de l'enfance sont autant de fardeaux que l'on doit assumer toute sa vie et qui nous façonnent encore et encore.Le bonheur n'est fait que d'instants d'harmonie merveilleux et fugaces qui nous permettent d'accepter l'inaceptable... Bravo et merci.

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bimm3d

2:49AM | Sun, 15 January 2012

wonderful writing!!

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AureliusdeMercoeur

8:01AM | Sun, 15 January 2012

Un texte très bien écrit et très émouvant, plein de pudeur et de retenue, et qui décrit de manière à la fois poétique et réaliste ce qui est le lot des êtres humains : la souffrance ! Car il semblerait bien, malheureusement, que la condition de l'Homme sur cette planète soit, pour des causes diverses et innombrables, de souffrir encore et encore, dans sa chair et dans son âme...

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jmb007

8:46AM | Sun, 15 January 2012

c'est la vie,ben oui!!mais c'est elle qui t'a fait comme tu est!!le regrette tu?? bonne soiree!

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A.C.Wolfe

5:19PM | Sun, 15 January 2012

I enjoyed reading this, it's like a song that tells a story.

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treasureprints

7:43PM | Mon, 16 January 2012

I agree with three_grrr's comments...so very touching, but wish I could read it in the original French for a more complete understanding.:)

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kftate

12:09PM | Fri, 03 February 2012

Wow! Very beautifully written words and thoughts. Excellent!


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