Pour autant qu’elle se souvienne, elle avait mis en place ce rituel dès son enfance : aux beaux jours, elle empruntait une échelle pour aller se cacher dans les frondaisons d’un arbre. Pas besoin d’aller bien haut, il s’agissait juste de se cacher un peu, tout en contemplant les derniers rayons du soleil d’une belle journée. Elle écrivait alors, le journal de tout ce qui l’avait fait sourire au long du jour. Aux mois d’intempéries, elle n’aurait qu’à relire ces mots de bonheur, pour garder son soleil intérieur. Année après année, elle avait su garder ce rendez-vous avec la meilleure part d’elle-même. Je sais que tout cela est vrai, puisque je l’ai inventé. Merci pour votre visite et vos commentaires The one who kept the diary of her smiles – for Ute As far as she remembers, she had implemented this ritual since her childhood: on sunny days, she would borrow a ladder to hide in the foliage of a tree. No need to go very high, it was just a matter of hiding a little, while contemplating the last rays of the sun of a beautiful day. She then wrote a diary of everything that had made her smile throughout the day. In the months of bad weather, she would only have to reread these words of happiness, to keep their inner sunshine. Year after year, she had managed to keep this meeting with the best part of herself. I know this is all true, because I made it up. Thank you for the visit and your comments